Thomas Roquerbe, stratège humaniste

Qu’y a-t-il de mieux qu’une série d’interviews pour découvrir ce qui motive les experts de notre communauté ?
À travers ce premier entretien, on vous présente Thomas Roquerbe, le seul et l’unique. Fin stratège et un peu humaniste sur les bords, il opère de temps à autre chez You Don’t Need Us en tant que consultant et trouve des solutions à tous nos problèmes. Vous allez l’adorer.

Ne passons pas par quatre chemins, on veut tout savoir sur toi… Alors dis-nous, Thomas, quel rôle joues-tu en entreprise ?

J’ai un profil plutôt polyvalent avec une spécialisation dans le ‘program management’. Je m’occupe ainsi de hiérarchiser et prioriser les projets d’une entreprise tout en maîtrisant les situations délicates et les éventuels dérapages. Sinon, mon domaine de prédilection, c’est la Data. Je suis tout de même amené à travailler sur plein de sujets différents, tout comme mes associés.

Peux-tu définir ta personnalité en 3 mots ?

Ce n’est pas facile, comme question. Mais je dirais que je suis assez diplomate et je pense être stratège, un gentil stratège. Je suis aussi ce qu’on pourrait appeler un « solutionneur ». En bonus, j’ajouterais également que je suis un paresseux. Je cherche toujours à emprunter les chemins les plus faciles pour arriver à mes fins.

Et si tu pouvais avoir un super-pouvoir, lequel choisirais-tu ?

Je choisirais le pouvoir de toujours dire ‘oui’ aux gens, dans le sens ou j’aimerais pouvoir toujours leur apporter une solution ou des nouvelles positives, optimistes. Je serais Oui-man.

De quel symbole de YDNU te sens-tu le plus proche ?

J’aime bien les deux mecs à vélo. Il y en a un qui ‘gueule’, et l’autre qui en prend plein les oreilles. De plus, on ne sait pas vraiment ce qu’ils font mais ils ont l’air motivé : c’est un peu une allégorie de la startup, quoi (rires).

En tous cas, l’image nous renvoie deux bonhommes qui ont l’air sympas et qui fournissent un effort violent en équipe. Je confirme que l’esprit startup est bien là.

Cela fait quelques mois que YDNU est mécène du projet COMMEUNSEULHOMME,  on aimerait savoir ce que tu en penses.

Tout d’abord, je pense que COMMEUNSEULHOMME est un merveilleux projet, mais aussi une idée folle et un pari assez risqué. On ne sait pas trop où va Eric mais en tous cas, il a de la volonté. Tout comme chez YDNU, ‘tu sais pas si ça va marcher mais tu t’en fous un peu’. On se donne les moyens d’aller jusqu’au bout car on y croit. C’est notre côté punk.

J’ai entendu à la radio un philosophe qui disait ‘ce n’est pas l’objectif qui est important, c’est le chemin pour y arriver’. Bon, dans notre cas et celui de COMMEUNSEULHOMME, les deux sont importants. Mais comme on dit aussi, ‘qui ne tente rien n’a rien’.

Parmi les 5 principes d’actions défendus par Eric et son équipe, lequel résonne le plus en toi ?

Celui qui me parle le plus, c’est FAIRE CONFIANCE. Je ne peux pas imaginer travailler avec des gens en qui je n’ai pas confiance et je pense que cela va de soi pour tout le monde. Je pense surtout qu’il est important de se sentir en confiance au sein d’une équipe. C’est ainsi plus facile d’affronter la dureté du monde, on se sent plus fort.

Ça veut dire quoi « faire confiance », selon toi ?

Je pense que faire confiance, c’est ne jamais se poser de questions sur les gens qui font partie de l’aventure avec toi. Faire confiance amène une certaine sérénité au groupe. C’est d’autant plus important dans une entreprise comme YDNU, où nous avons décidé de développer un environnement de travail où chacun est indépendant mais qui permet à tous de compter sur les autres.

Comment initierais-tu ce principe auprès de tes collaborateurs, si tu créais une entreprise à partir de 0 ?

Je pense que pour initier un climat de confiance, il faut le faire par l’exemple. C’est-à-dire faire confiance aux autres soi-même. Il faut montrer et prouver qu’on est disposé à faire confiance. Il est plus facile de faire un pas dans le noir quand tu sais que tu peux faire confiance à tes collaborateurs. Naturellement, il est aussi de mettre en place une bonne communication et de réellement prendre le temps de connaître ses collaborateurs. La confiance se construit aussi à force de travailler ensemble, il faut donc poser de bonnes bases dès le départ.

Si jamais je perds la confiance d’un collaborateur, je m’intéresserais à ses maux puis lui expliquerais pourquoi j’ai fait ce qui l’a brisé. L’idée, c’est de mener un dialogue complètement transparent.

Tu nous as l’air bien parti pour changer le monde avec ce beau discours. D’ailleurs, si tu pouvais changer le monde un peu à la manière de COMMEUNSEULHOMME, comment le ferais-tu ? Et quelle valeur porterais-tu ?

Moi, j’irai dormir chez les gens comme Antoine de Maximy. J’aime la démarche de se faire accueillir par les gens. Bon, c’est moins sexy que la voile, mais je pense que c’est un moyen très efficace d’éprouver des relations, d’éprouver la différence. Je partirais donc avec mon sac à dos pour partager mes valeurs humanistes et m’enrichir. Le but pour moi serait ensuite de faire la promotion de la ‘remise en commun’ auprès du monde. C’est un principe qui me semble primordial mais qu’on oublie aujourd’hui. Pour connaître les gens, il faut vivre des choses avec eux. Alors je veux pousser le monde à former une communauté harmonieuse, où tout le monde se connaît tout en respectant les différences de chacun.

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